Chemin vers St-Jacques de Compostelle

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mardi 1 juillet 2008

Cellule de crise

ATTENTION : les commentaires destinés à Annie et Jean-Marc doivent être postés sur leurs billets, pas sur celui-ci, pour être bien visibles de tous !

La protection anti-spam mise-en-place ne fait que mettre les spams en file d'attente : ils ne sont pas détruits dès détection de leur caractère néfaste, ils sont enregistrés d'abord dans la base de données (db). A raison hier de 3000 par jour ils font gonfler si vite la db que si je ne nettoie pas assez fréquemment, je ne peux la sauvegarder facilement AVANT de procèder à des opérations de nettoyage, ce qui n'est pas sain, pas la bonne façon de faire.
Pour ralentir le flux, je vais désactiver chaque soir l'enregistrement des commentaires, disons entre 23h00 et 09h00... Merci de venir en journée pour poster vos commentaires.
Peut-être même faudra t'il réduire à qques heures, par exemple de 16h00 à 23h00...

Ces vilains spams, comment ça marche? :
Après détection d'un formulaire non-sécurisé (pas de système de vérification anti-robots tels que du texte brouillés à recopier ou une question logique à laquelle répondre) un script (petit logiciel) scanne le code de construction de la page et génére un automatisme de remplissage du formulaire, en général à partir d'une base de données contenant des liens vers de sites commerciaux (jeux en-ligne, sexe, vente de médicamements et autre para-pharmacie, etc.).
Ce petit programme consomme peu de ressource et tourne en boucle aussi longtemps qu'il ne rencontre pas un obstacle bloquant définitivement son usage du formulaire...
J'étais effaré de constater qu'un aussi beau script de blog n'intègre pas en standard (c'est basique) une protection contre ce type de problème. Mais apparemment la version 2 qui sort actuellement va offrir de bons moyens de se protéger. Je vais donc l'installer dès que possible... En attendant, il faut faire avec...

ATTENTION : les commentaires destinés à Annie et Jean-Marc doivent être postés sur leurs billets, pas sur celui-ci, pour être bien visibles de tous !
Le webmestre (Luc)

Triacastela - Sarria 73e etape

20,6 km total 1567,5 km

Journée des adieux : ce matin, dès la sortie du village, Alice nous quitte et part seule sur une variante du chemin, elle souhaite faire une petite étape, courageuse Alice, qui a continué le chemin après que le copain parti avec elle décide de le faire à un autre rytme, elle aussi est partie du Puy, le 19 avril.
Nous continuons donc le chemin avec Michelle et André, jusqu'à la pause pic nic. Le chemin est agréable, beaucoup de sentier qui pourrait être ombragé,

mais ce matin, M. Brouillard s'est invité, il ne fait pas froid pour autant. Quand le soleil paraît enfin, alors que nous montons depuis un bon moment,

nous découvrons de superbes paysages, nous sommes encore à + de 900 m d'altitude. Traversée de villages de montagne, vieilles bâtisses de pierre dont beaucoup de fenêtres sont en alu, pas de volets.

Vers 12 h30, arrivée à Sarria, qui sera notre ville étape, nous achetons 3 bricoles pour le déjeuner, et cherchons un endroit sympa pour le dernier pic nic avec Michelle et André, un banc près de la rivière, à l'ombre fait notre bonheur, nous l'avons trouvé seuls, pas de clochards pour nous renseigner, Claude et Jacques, ça doit vous évoquer des souvenirs....
Un dernier café, un bout de chemin

et nous laissons partir nos compagnons d'un bout de chemin. Adieux émouvants, une fois de plus, Michelle a prévenu, je ne veux pas me retourner, mais nous nous reverrons...
Nous nous asseyons un moment près de l'église pour consulter notre Miam Miam Dodo pour chercher le gite, et un petit garçon à vélo nous tend une carte d'albergue, un peu plus loin, un homme sort sur le pas de son gîte, mais nous passons notre chemin. C'est sûr, nous n'allons pas dormir dehors, on nous avait parlé de la course au gîte, mais là c'est la course au pèlerin. Notre choix, au flair, sera bon : le dernier gîte de la rue, Albergue privée Don Alvaro, un grand jardin avec un bassin, une grande pièce à vivre, une cuisine bien équipée, notre dortoir (16pl), très vaste, s'ouvre sur un solarium où court une vigne pour dispenser un peu de fraicheur, une grande terrasse sur le toit pour sécher le linge, mais que peut donc désirer de plus le pèlerin ? Nous sommes comblés.

Le soir, nous dinons au petit restaurant, en face, tenu par un couple d'espagnols ayant vécu en France, la dame est ravie d'avoir des Français, elle ajoute même du fromage rapé sur nos macaronis, et nous régale d'un lapin cuisiné, miam, c'est bien bon. De plus, elle viendra parler un bon moment avec nous, ça fait plaisir. En rentrant au gîte, le patron invite les pèlerins près d'un feu de cheminée et nous sert

un petit verre, très agréable moment que nous ne ferons pas durer, demain, il faut prendre le chemin.