15,1 km Total 1650,3 km

Le 20 avril, nous partons du Puy en Velay pour parcourir 1600 km, hier soir, le compteur affichait déjà 1635, ne croyez surtout pas que nous allons nous arrêter, nous allons arriver au but, tant de messages, de pensées nous ont été confiées par les uns et les autres pour St-Jacques que nous nous sentons (un tout petit peu en mission), et aussi nous avons tant d'espoirs de voeux de paix, de santé et d'amour à solliciter auprès de St-Jacques, pour notre famille, nos amis.....
Allez, on continue le coeur plein d'entrain, il ne nous reste que 4 courtes étapes. Nous continuons quelques centaines de mètres,

et nous passons la borne des 50 km, de quoi donner des ailes... à nos godasses, tout se mêle dans nos têtes et nos coeurs, le bonheur d'arriver et d'avoir réalisé notre rêve mais aussi le terme de notre pèlerinage que nous avons préparé, mais ce n'est pas une fin, nous sommes persuadés que cette aventure n'a pas de fin....

Toujours le même joli chemin, forêts de chênes, eucalyptus, pins, les villages traversés sont plus coquets, plus fleuris, dans un jardin,

un énorme citronnier qui croule sous ses fruits, l'habitat aussi a changé, nous voyons des maisons qui ressemblent presque à nos maisons bourbonnaises, pourtant le pays est loin.
A midi, arrivée à Arzua, et là, nous avons l'embarras du choix pour nous loger, plusieurs gites viennent d'ouvrir et nous sommes attendus sur le pas des portes... Notre choix est l'Albergue Santiago Apostol, rien à voir avec les précédents, tout neuf, bien équipé, nous sommes les 1ers du dortoir donc choix du lit (très important, dans le sens où nous aurons davantage d'espace pour les sacs ! ) et allons en profiter pour faire une lessive à la machine, nous allons arriver à St-Jacques propres comme des sous neufs.

Tour de ville, vite fait, elle est petite, et ne trouvant pas l'office de tourisme, nous demandons à un policier, qui nous dit, c'est fermé mais que voulez-vous ? des horaires de bus ; il entre dans un bureau où nous le suivons, il passe un coup de fil, personne ne répond, il consulte alors les journaux, pas de réponse, nous donne le nom d'un journal, nous accompagne au kiosque et là, pas ce journal, il est désolé, nous le remercions et le quittons. Et, pour une fois, notre gourmandise va être récompensée, alors que nous dégustons un bon chocolat chaud dans une confituria, notre policier passe, un petit papier à la main, et quand il nous voit, a un grand sourire, nous aussi, nous avons compris , il nous cherche et a notre information, plus que dévoué, non ?...
Messe à 20H.
Nous avons bien fait de profiter du calme de l'après-midi, car le soir, une équipe de jeunes (5 ou 6, la trentaine) nous fait un chahut pas possible, allume le dortoir à 23 h sans se soucier du sommeil des autres, parle et rit fort, fait nouveau sur le chemin, il est vrai que nous approchons de Santiago et nous devons cohabiter avec les touristes qui se croient pèlerins.