25,7 km Total 1694,1 Km

Départ 7 h de Santa Irene, il fait plus que frais, estimez la température, lorsque nous parlons, "ça fait de la vapeur"!!!! mais nous partons....pour arriver, ça y est, c'est décidé, la fièvre de l'arrivée nous tient.

Toujours le même joli chemin sous les chênes et les eucalyptus, nous traversons quelques hameaux ,

au niveau de l'aéroport de Lavacolla nous passons devant ce monument.
Peu de villages, le seul San Paionous réjouit, car c'est pour nous l'occasion de prendre un bon café con leche avec un croissant énorme (le petit dèj a été frugal ce matin), que c'est bon !!
Et les pèlerins repartent requinqués et des ailes aux pieds, traversée du village de Lavacolla, Villamaior, nous longeons le bâtiment de la TV Galicia, le camping San Marcos, fermé, et nous voilà sur la route vers le Monte do Gozo.
Nous avions prévu de giter ce soir à San marcos, mais nous sommes impatients d'arriver,

Première vue sur Santiago, les 5 derniers km sont vite avalés, non sans avoir fait un dernier casse-croûte, sur un banc, avant d'arriver. 15 h, après avoir cheminé dans le dédale des rues de la vieille ville,nous voici donc
au pied de la cathédrale, incroyable, nous sommes arrivés, nous avons du mal à réaliser, et là, l'émotion est à son comble, et comme nous a dit une petite amie, de la buée plein les lunettes.
Gravir les marches, nombreuses après 25 km, le sac de plus en plus lourd, rien ne nous arrête, nous sommes là.....

la cathédrale nous paraît immensément grande, très belle, int. et ext., mais j'ai du mal à regarder (Annie),

je cherche St-Jacques, ne sommes- nous pas venus pour lui, et après avoir fait le tour de la cathédrale, nous partons chercher nos Compostela...sans avoir vu St-Jacques.
Bureau des Compostela, tout va vite, nous ne sommes pas nombreux, et en 10 mn, nous sommes en possession de nos "certificats de pèlerin", nous voilà "Compagnons de St-Jacques", que je n'ai toujours pas vu, re-la cathédrale, peu importe les marches, le sac qui se fait de plus en plus lourd, je veux voir

le Saint, et là, bonheur, l'accès en est ouvert, gravir des marches dans un couloir, largeur d'un pèlerin avec son sac, montant au-dessus du maitre autel et là, enfin, nous pouvons serrer St-Jacques dans nos bras, je ne vous raconte pas l'émotion, chacun l'imaginera, puis rapidement, descente des marches, un peu frustrant, mais c'est grandiose, tout doit pourtant aller vite, un garde veille, et nous sommes nombreux à faire cette démarche.
Je suis sereine, notre pèlerinage est accompli, merci Seigneur de m'avoir permis de vivre une telle aventure et d'avoir pu la partager avec Jean-Marc,de m'avoir guidée et soutenue les jours moins faciles. Je me sens privilégiée et petite.... Comme presque tout a été dit par Annie, je voudrais rajouter que j'imaginais la cathédrale sur un mont et dont les flèches se voyaient de trés loin ce qui devait nous donner un air de presqu'arrivés. Hélas dans la descente du San Marcos(- de 5 km) vue sur des immeubles de Santiago mais rien de notre point d'arrivée. En bas de la descente, panneau d'entrée dans Santiago et toujours pas de signes. Remontée suivie d'une descente et toujours rien en vue qui puisse nous donner un brin d'espoir. Nous arrivons à l'entrée de la vieille ville, encore rien, nous commençons par monter dans ces rues qui ont vu passer des milliers de pèlerins, aprés une place nous descendons et moment sublime sur la gauche enfin la cathédrale..... signe que notre aventure se termine là le moment est rempli d'émotion. Il faudra passer sous un porche pour découvrir la grande place et l'entrée principale de la cathédrale avec ses escaliers. L'émotion atténuée, il faut songer à notre retour, avant tout, chercher le gîte pour ce soir, le Seminario Menor de Belvis, 300 places,, très vaste bâtiment, de grands dortoirs, mais encore une fois, nous avons la chance de gîter dans le dernier dortoir (10 lits) dont 5 seulement seront occupés, espace et calme, idéal pour récupérer.
Alors que nous traversons le dortoir, nous avons la grande joie de croiser Denis, notre pèlerin dessinateur, perdu de vue depuis le 16 juin, vite, rendez-vous est pris pour dîner ensemble.
Mais avant de faire la fête, direction la gare pour acheter le billet du retour, nous avons encore de la chance, le guichetier parle très bien le français, alors, nous nous comprenons fort bien. Nous nous rendons sur la place de la Cathédrale, pour aller diner.

Nous retrouvons Oscar et Guy, les compères de Denis, Michel le Québécois, plus vu depuis le 8 juin, et Véréna, partie de Suisse, connue le 9 mai et plus vue depuis le 16 mai, incroyable,

quelle fête ! quelle ambiance ! Que du bonheur ! Nous tenons à remercier du fond du coeur tous ceux qui nous ont soutenus, encouragés et fait confiance. Les jours moins faciles, vos messages divers nous ont donné des ailes. Merci, merci, merci...