20,6 km total 1567,5 km

Journée des adieux : ce matin, dès la sortie du village, Alice nous quitte et part seule sur une variante du chemin, elle souhaite faire une petite étape, courageuse Alice, qui a continué le chemin après que le copain parti avec elle décide de le faire à un autre rytme, elle aussi est partie du Puy, le 19 avril.
Nous continuons donc le chemin avec Michelle et André, jusqu'à la pause pic nic. Le chemin est agréable, beaucoup de sentier qui pourrait être ombragé,

mais ce matin, M. Brouillard s'est invité, il ne fait pas froid pour autant. Quand le soleil paraît enfin, alors que nous montons depuis un bon moment,

nous découvrons de superbes paysages, nous sommes encore à + de 900 m d'altitude. Traversée de villages de montagne, vieilles bâtisses de pierre dont beaucoup de fenêtres sont en alu, pas de volets.

Vers 12 h30, arrivée à Sarria, qui sera notre ville étape, nous achetons 3 bricoles pour le déjeuner, et cherchons un endroit sympa pour le dernier pic nic avec Michelle et André, un banc près de la rivière, à l'ombre fait notre bonheur, nous l'avons trouvé seuls, pas de clochards pour nous renseigner, Claude et Jacques, ça doit vous évoquer des souvenirs....
Un dernier café, un bout de chemin

et nous laissons partir nos compagnons d'un bout de chemin. Adieux émouvants, une fois de plus, Michelle a prévenu, je ne veux pas me retourner, mais nous nous reverrons...
Nous nous asseyons un moment près de l'église pour consulter notre Miam Miam Dodo pour chercher le gite, et un petit garçon à vélo nous tend une carte d'albergue, un peu plus loin, un homme sort sur le pas de son gîte, mais nous passons notre chemin. C'est sûr, nous n'allons pas dormir dehors, on nous avait parlé de la course au gîte, mais là c'est la course au pèlerin. Notre choix, au flair, sera bon : le dernier gîte de la rue, Albergue privée Don Alvaro, un grand jardin avec un bassin, une grande pièce à vivre, une cuisine bien équipée, notre dortoir (16pl), très vaste, s'ouvre sur un solarium où court une vigne pour dispenser un peu de fraicheur, une grande terrasse sur le toit pour sécher le linge, mais que peut donc désirer de plus le pèlerin ? Nous sommes comblés.

Le soir, nous dinons au petit restaurant, en face, tenu par un couple d'espagnols ayant vécu en France, la dame est ravie d'avoir des Français, elle ajoute même du fromage rapé sur nos macaronis, et nous régale d'un lapin cuisiné, miam, c'est bien bon. De plus, elle viendra parler un bon moment avec nous, ça fait plaisir. En rentrant au gîte, le patron invite les pèlerins près d'un feu de cheminée et nous sert

un petit verre, très agréable moment que nous ne ferons pas durer, demain, il faut prendre le chemin.