Chemin vers St-Jacques de Compostelle

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mardi 29 juillet 2008

Du nouveau......encore plus.....

tout arrive.... le retour jusqu'à la maison..........et des photos ! ! ! !

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vendredi 11 juillet 2008

Retour - suite

Hendaye - Rongères

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jeudi 10 juillet 2008

Retour

Santiago-Hendaye

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mercredi 9 juillet 2008

Cap Finisterre

tourisme

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mardi 8 juillet 2008

Santiago

fin de pèlerinage

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lundi 7 juillet 2008

Santa irene - Santiago 79e etape

25,7 km Total 1694,1 Km

Départ 7 h de Santa Irene, il fait plus que frais, estimez la température, lorsque nous parlons, "ça fait de la vapeur"!!!! mais nous partons....pour arriver, ça y est, c'est décidé, la fièvre de l'arrivée nous tient.

Toujours le même joli chemin sous les chênes et les eucalyptus, nous traversons quelques hameaux ,

au niveau de l'aéroport de Lavacolla nous passons devant ce monument.
Peu de villages, le seul San Paionous réjouit, car c'est pour nous l'occasion de prendre un bon café con leche avec un croissant énorme (le petit dèj a été frugal ce matin), que c'est bon !!
Et les pèlerins repartent requinqués et des ailes aux pieds, traversée du village de Lavacolla, Villamaior, nous longeons le bâtiment de la TV Galicia, le camping San Marcos, fermé, et nous voilà sur la route vers le Monte do Gozo.
Nous avions prévu de giter ce soir à San marcos, mais nous sommes impatients d'arriver,

Première vue sur Santiago, les 5 derniers km sont vite avalés, non sans avoir fait un dernier casse-croûte, sur un banc, avant d'arriver. 15 h, après avoir cheminé dans le dédale des rues de la vieille ville,nous voici donc
au pied de la cathédrale, incroyable, nous sommes arrivés, nous avons du mal à réaliser, et là, l'émotion est à son comble, et comme nous a dit une petite amie, de la buée plein les lunettes.
Gravir les marches, nombreuses après 25 km, le sac de plus en plus lourd, rien ne nous arrête, nous sommes là.....

la cathédrale nous paraît immensément grande, très belle, int. et ext., mais j'ai du mal à regarder (Annie),

je cherche St-Jacques, ne sommes- nous pas venus pour lui, et après avoir fait le tour de la cathédrale, nous partons chercher nos Compostela...sans avoir vu St-Jacques.
Bureau des Compostela, tout va vite, nous ne sommes pas nombreux, et en 10 mn, nous sommes en possession de nos "certificats de pèlerin", nous voilà "Compagnons de St-Jacques", que je n'ai toujours pas vu, re-la cathédrale, peu importe les marches, le sac qui se fait de plus en plus lourd, je veux voir

le Saint, et là, bonheur, l'accès en est ouvert, gravir des marches dans un couloir, largeur d'un pèlerin avec son sac, montant au-dessus du maitre autel et là, enfin, nous pouvons serrer St-Jacques dans nos bras, je ne vous raconte pas l'émotion, chacun l'imaginera, puis rapidement, descente des marches, un peu frustrant, mais c'est grandiose, tout doit pourtant aller vite, un garde veille, et nous sommes nombreux à faire cette démarche.
Je suis sereine, notre pèlerinage est accompli, merci Seigneur de m'avoir permis de vivre une telle aventure et d'avoir pu la partager avec Jean-Marc,de m'avoir guidée et soutenue les jours moins faciles. Je me sens privilégiée et petite.... Comme presque tout a été dit par Annie, je voudrais rajouter que j'imaginais la cathédrale sur un mont et dont les flèches se voyaient de trés loin ce qui devait nous donner un air de presqu'arrivés. Hélas dans la descente du San Marcos(- de 5 km) vue sur des immeubles de Santiago mais rien de notre point d'arrivée. En bas de la descente, panneau d'entrée dans Santiago et toujours pas de signes. Remontée suivie d'une descente et toujours rien en vue qui puisse nous donner un brin d'espoir. Nous arrivons à l'entrée de la vieille ville, encore rien, nous commençons par monter dans ces rues qui ont vu passer des milliers de pèlerins, aprés une place nous descendons et moment sublime sur la gauche enfin la cathédrale..... signe que notre aventure se termine là le moment est rempli d'émotion. Il faudra passer sous un porche pour découvrir la grande place et l'entrée principale de la cathédrale avec ses escaliers. L'émotion atténuée, il faut songer à notre retour, avant tout, chercher le gîte pour ce soir, le Seminario Menor de Belvis, 300 places,, très vaste bâtiment, de grands dortoirs, mais encore une fois, nous avons la chance de gîter dans le dernier dortoir (10 lits) dont 5 seulement seront occupés, espace et calme, idéal pour récupérer.
Alors que nous traversons le dortoir, nous avons la grande joie de croiser Denis, notre pèlerin dessinateur, perdu de vue depuis le 16 juin, vite, rendez-vous est pris pour dîner ensemble.
Mais avant de faire la fête, direction la gare pour acheter le billet du retour, nous avons encore de la chance, le guichetier parle très bien le français, alors, nous nous comprenons fort bien. Nous nous rendons sur la place de la Cathédrale, pour aller diner.

Nous retrouvons Oscar et Guy, les compères de Denis, Michel le Québécois, plus vu depuis le 8 juin, et Véréna, partie de Suisse, connue le 9 mai et plus vue depuis le 16 mai, incroyable,

quelle fête ! quelle ambiance ! Que du bonheur ! Nous tenons à remercier du fond du coeur tous ceux qui nous ont soutenus, encouragés et fait confiance. Les jours moins faciles, vos messages divers nous ont donné des ailes. Merci, merci, merci...

dimanche 6 juillet 2008

Arzua - Santa Irene 78e etape

18,1 km total 1668,4 km (H4m +/- 4m )

La ville paraît endormie pourtant 7 h a déjà sonné lorsque nous partons, le jour a du mal à se lever, tout comme nous, il est vrai qu'à 6 h il fait encore grand nuit.
Le chemin ressemble à celui des derniers jours,

sous-bois, forêts de chênes, pins eucalyptus, mais il ne nous lasse pas. A Barrosa, village traversé, au carrefour,

le chemin est bordé de haies d'hortensias bleus et blancs,

grands fuschias roses devant de belles maisons traditionnelles de Galice.
Au col de Santa Irene,

pause boccadillos (sandwich), presque obligatoire, car à des km à la ronde pas de civilisation, le gîte est au milieu de nulle part, mais quand même au bord d'une grande route très fréquentée, ça nous fait un peu drôle, nous n'y sommes plus guère habitués, mais cela ne perturbe nullement notre sommeil. (sieste et nuit)
Après-midi calme, courrier, écriture, reposant....

samedi 5 juillet 2008

Melide - Arzua 77e etape

15,1 km Total 1650,3 km

Le 20 avril, nous partons du Puy en Velay pour parcourir 1600 km, hier soir, le compteur affichait déjà 1635, ne croyez surtout pas que nous allons nous arrêter, nous allons arriver au but, tant de messages, de pensées nous ont été confiées par les uns et les autres pour St-Jacques que nous nous sentons (un tout petit peu en mission), et aussi nous avons tant d'espoirs de voeux de paix, de santé et d'amour à solliciter auprès de St-Jacques, pour notre famille, nos amis.....
Allez, on continue le coeur plein d'entrain, il ne nous reste que 4 courtes étapes. Nous continuons quelques centaines de mètres,

et nous passons la borne des 50 km, de quoi donner des ailes... à nos godasses, tout se mêle dans nos têtes et nos coeurs, le bonheur d'arriver et d'avoir réalisé notre rêve mais aussi le terme de notre pèlerinage que nous avons préparé, mais ce n'est pas une fin, nous sommes persuadés que cette aventure n'a pas de fin....

Toujours le même joli chemin, forêts de chênes, eucalyptus, pins, les villages traversés sont plus coquets, plus fleuris, dans un jardin,

un énorme citronnier qui croule sous ses fruits, l'habitat aussi a changé, nous voyons des maisons qui ressemblent presque à nos maisons bourbonnaises, pourtant le pays est loin.
A midi, arrivée à Arzua, et là, nous avons l'embarras du choix pour nous loger, plusieurs gites viennent d'ouvrir et nous sommes attendus sur le pas des portes... Notre choix est l'Albergue Santiago Apostol, rien à voir avec les précédents, tout neuf, bien équipé, nous sommes les 1ers du dortoir donc choix du lit (très important, dans le sens où nous aurons davantage d'espace pour les sacs ! ) et allons en profiter pour faire une lessive à la machine, nous allons arriver à St-Jacques propres comme des sous neufs.

Tour de ville, vite fait, elle est petite, et ne trouvant pas l'office de tourisme, nous demandons à un policier, qui nous dit, c'est fermé mais que voulez-vous ? des horaires de bus ; il entre dans un bureau où nous le suivons, il passe un coup de fil, personne ne répond, il consulte alors les journaux, pas de réponse, nous donne le nom d'un journal, nous accompagne au kiosque et là, pas ce journal, il est désolé, nous le remercions et le quittons. Et, pour une fois, notre gourmandise va être récompensée, alors que nous dégustons un bon chocolat chaud dans une confituria, notre policier passe, un petit papier à la main, et quand il nous voit, a un grand sourire, nous aussi, nous avons compris , il nous cherche et a notre information, plus que dévoué, non ?...
Messe à 20H.
Nous avons bien fait de profiter du calme de l'après-midi, car le soir, une équipe de jeunes (5 ou 6, la trentaine) nous fait un chahut pas possible, allume le dortoir à 23 h sans se soucier du sommeil des autres, parle et rit fort, fait nouveau sur le chemin, il est vrai que nous approchons de Santiago et nous devons cohabiter avec les touristes qui se croient pèlerins.

vendredi 4 juillet 2008

Palas de Rei - Melide 76e etape

16,3 km total 1635,2 km

Petite étape aujourd'hui, alors le départ n'est pas précipité. Dès la sortie de Palas, nous empruntons

un joli chemin traversant des forêts de châtaigniers, chênes et

eucalyptus.


Ce matin nous allons marcher avec une famille composée de 3 jeunes enfants.
Le ciel est couvert , mais le vent chasse les vilains nuages noirs, aurons-nous le temps d'arriver avant l'averse ? Eh non, quelques km avant Melide, nous devons sortir les ponchos, l'averse est fine mais bien mouillante, nos chausssures vont être dépoussiérées...
Entrée dans la ville, quelques provisions sont faites pour le déjeuner et après avoir traversé la ville, nous arrivons au gite Xuntia de Galicia, encore à 13 h. Pour la 1ère fois, nous allons faire la queue pour nous inscrire, mais heureusement certains ont réservé, les formalités vont plus vite ( à l'attention des futurs pèlerins, contrairement à ce qui se dit, on peut réserver son gite en Espagne).
14 h15, enfin, nous posons les sacs et nous pouvons déjeuner, il était temps, "j'étais dans le rouge" (Annie).
Après-midi, grosse pluie d'orage qui dure, mais nous sommes au sec, alors pas d'inquiétude.

Même société de gite que Portomarin, aussi mal équipé, nous comptons, à la cuisine, 39 portes de placard, 5 tiroirs, tous vides, quelques assiettes, 1 louche, 2 faitouts émaillés et démaillés (tout justes bon pour la pâtée des poules) et 2 poêles, aucun couvert, un peu juste pour 130 personnes. Certes, le gîte est peu coûteux , mais aucun respect du pèlerin, pas ou plus d'eau chaude dans les douches, et comme au camping, chacun doit prévoir son papier toilette. Par contre, uniquement de l' eau chaude sur l'évier, pas évident de remplir sa gourde ou son kamel bag le matin dans la douche. Il y a bien de l'eau froide au bac à linge dans la cour, mais la porte d'accès est encore fermée à clé à 7h30.

jeudi 3 juillet 2008

Portomarin - Palas de Rei 75e etape

26,4 km total 1618,9 km

Le matin, surprise, la cuisine déjà peu équipée, a les 2 plaques de cuisson électriques en panne, nous prendrons le PDJ à l'auberge d'en face. En partant,

nous passons devant l'église et remarquons un nid avec 2 cigognes, pas vu hier soir, normal, j'ai fait couper mes cheveux (Annie), la frange ne me gène plus la vision.
Beau chemin comme nous l'aimons. Traversée de petits villages dont certains ont un gîte mais pas de ravitaillement, pour le pèlerin à pied, c'est pas facile, alors nous irons jusqu'à Palas de Rei, petite ville bien approvisionnée et sympa.
Dans ces villages, nous rencontrons beaucoup de "horreos", grenier à maïs perchés sur 4 piliers pour protéger la récolte de l'humidité du sol ou des rongeurs,





chaque maison en possède un, souvent en pierre et en bois, les plus récents en brique creuse.
Après avoir franchi la passerelle, nous embrayons notre chemin par une grande montée, et ce matin, vont se succéder les odeurs, élevage de cochons, usines d'engrais, fermes avec de nombreux sites d'ensilage, de quoi allonger le pas et aller un peu plus vite, nos narines n'apprécient pas, mais le chemin ne peut pas toujours être bordé de fleurs.....

Plusieurs fois dans la matinée, nous allons couper et recouper la route nationale, nous cheminons tantôt à babord, tantôt à tribord, toujours les forêts de châtaigniers à traverser, et pour la première fois, nous trouvons des plantations d'eucalytus. A Lameyros, nous nous arrêtons sous un immense chêne, dont le tronc est creux (photo des 2 pèlerins à découvrir un prochain jour) et à proximité d'un calvaire.
En traversant Ligonde,

nous passons devant la fontaine du pèrégrino, sorte de sarcophage dressé contre un mur avec un robinet en son milieu. Nous poursuivons notre chemin vers Palas.
Les gites ont l'air bien remplis, il est vrai qu'il est presque 17h, grande étape aujourd'hui. Nous optons donc pour une chambre dans une petite pension, accueil super gentil de la patronne, qui nous donne une chambre "matrimoniale", ça nous fait rigoler, petite chambre simple mais grand luxe pour nous, des draps, (pas besoin d'ouvrir le paquetage, et surtout de le refaire demain matin), serviette de toilette (pas de question à se poser si elle sera sèche pour la mettre dans le sac, grande salle de bains... depuis 2 mois et demi que nous sommes partis, nous apprécions vraiment et ce sera aussi l'occasion de refaire le sac... à fond, (sûrement pour la dernière fois) et demain grasse matinée, jusqu'à... 7h00 ! 20h00, la messe, puis dîner et dodo.

mercredi 2 juillet 2008

Sarria - Portomarin 74e étape

25 km total 1592,5 km

6 h du matin, nous descendons à la cuisine préparer notre petit déj, alors que le lait chauffe, nous entendons le bruit d'une grosse pluie, ça ne nous coupe pas l'appétit. Le temps de petit-déjeuner, boucler les sacs, la pluie a cessé, nous savons bien que la pluie du matin ne doit pas effrayer le pèlerin.
Le ciel est couvert, nous démarrons notre chemin par une longue montée suivie d'une longue descente pour sortir de la ville. Le chemin est très fréquenté ce matin, beaucoup de pèlerins démarrent à Sarria, dernière ville possédant une gare ferroviaire à plus de 100 km de Santiago, il suffit en effet, de parcourir 100 km à pied ou 200 à vélo pour obtenir sa Compostella à Santiago....
Nous verrons de tout, les tenues vestimentaires deviennent tenues de ville, les baskets sont fantaisies et les sacs à dos comiques par leur taille, mais bref, ils font le chemin....

Le chemin de ce jour pourrait s'appeler le chemin rose, un vrai bonheur de chemin, creux, entre des murets de pierre qui nous rappelle le Quercy, et bordé de digitales à perte de vue, c'est vraiment un beau tableau, avec le vert des feuillages et des herbes, le bleu du ciel, la lumiere du soleil qui a daigné se lever, c'est un rêve de marcher ainsi. Quelques km et

nous passons devant la borne des 100 km, très admirée, très photographiée.
Traversée de hameaux où il y a parfois seulement une ferme, pas très riche, beaucoup de bric à brac, du bazar, on dirait chez nous, des petits troupeaux (4 ou 5 vaches) mais d'une extrême maigreur, rien à voir avec nos charolais, pourtant certaines fermes paraisse bien équipées, Jean-Marc compte même 5 tracteurs dans l'une d'elle... Les champs ont l'air de mouchoirs de poche, par contre de très beaux potagers, souvent travaillés par une femme, vêtue comme à l'ancien temps, nous n'imaginions pas la Galice ainsi, presque notre Auvergne profonde.
Notre chemin est vraiment varié, parfois le ruisseau emprunte la chaussée pour lit, les espagnols ont donc aménagé des sortes de trottoirs faits à la manière des gués,

d'un alignement de pierres plates sur le bord du chemin, les "corredoiras", mot cousin de notre corridor.

Après avoir traversé le pont sur le plan d'eau Mino, arrivée à Portomarin que nous traversons pour nous rendre

à l'Albergue municipale Xuntia de Galicia, 110 places, notre dortoir en compte 36, nous occupons 2 places côte à côte en bas, et au-dessus de nous 2 français, Françoise et Dominique, nous sommes les seuls français...
Cuisiner parait difficile,

grande cuisine aménagée, mais tous les placards sont vides, sur le plan de travail, 20 assiettes, 3 poêles, une gamelle qui a du être une cocotte-minute dans une autre vie, et 4 cuillères, pour 110 c'est peut-être un peu juste, la nuitée coûte 3 euros, mais quand même... Le petit bistrot d'à côté fait un menu pèlerin sympa, alors tout va bien, il fait très froid ce soir, pantalon, polaire et chaussettes sont de rigueur, et nous mangerons de la soupe.... 20 h, messe et bénédiction des pèlerins, puis dodo.

mardi 1 juillet 2008

Cellule de crise

ATTENTION : les commentaires destinés à Annie et Jean-Marc doivent être postés sur leurs billets, pas sur celui-ci, pour être bien visibles de tous !

La protection anti-spam mise-en-place ne fait que mettre les spams en file d'attente : ils ne sont pas détruits dès détection de leur caractère néfaste, ils sont enregistrés d'abord dans la base de données (db). A raison hier de 3000 par jour ils font gonfler si vite la db que si je ne nettoie pas assez fréquemment, je ne peux la sauvegarder facilement AVANT de procèder à des opérations de nettoyage, ce qui n'est pas sain, pas la bonne façon de faire.
Pour ralentir le flux, je vais désactiver chaque soir l'enregistrement des commentaires, disons entre 23h00 et 09h00... Merci de venir en journée pour poster vos commentaires.
Peut-être même faudra t'il réduire à qques heures, par exemple de 16h00 à 23h00...

Ces vilains spams, comment ça marche? :
Après détection d'un formulaire non-sécurisé (pas de système de vérification anti-robots tels que du texte brouillés à recopier ou une question logique à laquelle répondre) un script (petit logiciel) scanne le code de construction de la page et génére un automatisme de remplissage du formulaire, en général à partir d'une base de données contenant des liens vers de sites commerciaux (jeux en-ligne, sexe, vente de médicamements et autre para-pharmacie, etc.).
Ce petit programme consomme peu de ressource et tourne en boucle aussi longtemps qu'il ne rencontre pas un obstacle bloquant définitivement son usage du formulaire...
J'étais effaré de constater qu'un aussi beau script de blog n'intègre pas en standard (c'est basique) une protection contre ce type de problème. Mais apparemment la version 2 qui sort actuellement va offrir de bons moyens de se protéger. Je vais donc l'installer dès que possible... En attendant, il faut faire avec...

ATTENTION : les commentaires destinés à Annie et Jean-Marc doivent être postés sur leurs billets, pas sur celui-ci, pour être bien visibles de tous !
Le webmestre (Luc)

Triacastela - Sarria 73e etape

20,6 km total 1567,5 km

Journée des adieux : ce matin, dès la sortie du village, Alice nous quitte et part seule sur une variante du chemin, elle souhaite faire une petite étape, courageuse Alice, qui a continué le chemin après que le copain parti avec elle décide de le faire à un autre rytme, elle aussi est partie du Puy, le 19 avril.
Nous continuons donc le chemin avec Michelle et André, jusqu'à la pause pic nic. Le chemin est agréable, beaucoup de sentier qui pourrait être ombragé,

mais ce matin, M. Brouillard s'est invité, il ne fait pas froid pour autant. Quand le soleil paraît enfin, alors que nous montons depuis un bon moment,

nous découvrons de superbes paysages, nous sommes encore à + de 900 m d'altitude. Traversée de villages de montagne, vieilles bâtisses de pierre dont beaucoup de fenêtres sont en alu, pas de volets.

Vers 12 h30, arrivée à Sarria, qui sera notre ville étape, nous achetons 3 bricoles pour le déjeuner, et cherchons un endroit sympa pour le dernier pic nic avec Michelle et André, un banc près de la rivière, à l'ombre fait notre bonheur, nous l'avons trouvé seuls, pas de clochards pour nous renseigner, Claude et Jacques, ça doit vous évoquer des souvenirs....
Un dernier café, un bout de chemin

et nous laissons partir nos compagnons d'un bout de chemin. Adieux émouvants, une fois de plus, Michelle a prévenu, je ne veux pas me retourner, mais nous nous reverrons...
Nous nous asseyons un moment près de l'église pour consulter notre Miam Miam Dodo pour chercher le gite, et un petit garçon à vélo nous tend une carte d'albergue, un peu plus loin, un homme sort sur le pas de son gîte, mais nous passons notre chemin. C'est sûr, nous n'allons pas dormir dehors, on nous avait parlé de la course au gîte, mais là c'est la course au pèlerin. Notre choix, au flair, sera bon : le dernier gîte de la rue, Albergue privée Don Alvaro, un grand jardin avec un bassin, une grande pièce à vivre, une cuisine bien équipée, notre dortoir (16pl), très vaste, s'ouvre sur un solarium où court une vigne pour dispenser un peu de fraicheur, une grande terrasse sur le toit pour sécher le linge, mais que peut donc désirer de plus le pèlerin ? Nous sommes comblés.

Le soir, nous dinons au petit restaurant, en face, tenu par un couple d'espagnols ayant vécu en France, la dame est ravie d'avoir des Français, elle ajoute même du fromage rapé sur nos macaronis, et nous régale d'un lapin cuisiné, miam, c'est bien bon. De plus, elle viendra parler un bon moment avec nous, ça fait plaisir. En rentrant au gîte, le patron invite les pèlerins près d'un feu de cheminée et nous sert

un petit verre, très agréable moment que nous ne ferons pas durer, demain, il faut prendre le chemin.